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Juliette, 22 ans, nous raconte comment son engagement en mission de Service Civique au Maroc lui permet de se sentir utile, responsable et de s'éppanouir !
► Peux-tu, s’il te plait, te présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Juliette Le Bihan. Après avoir eu un baccalauréat économique et social, je suis allée à l’Université de Bordeaux pour étudier la Psychologie où j’y ai obtenu ma licence. Ce domaine me plaît énormément car il me permet de comprendre davantage l’Homme, un être qui me passionne. Je suis aussi plutôt active, j’aime bouger, découvrir de nouveaux endroits et être au contact de la nature.
► Comment as-tu entendu parler du Service Civique ?
Suite à l’obtention de ma licence, j’ai décidé de ne pas directement entrer dans un master et de me servir d’une année sans scolarité afin de découvrir d’autres choses. C’est grâce à mon père qui est enseignant que j’ai connu le Service Civique.
► Pourquoi as-tu postulé à cette mission précisément ? Qu’est-ce que cette mission signifie pour toi ?
A la fin de ma licence, j’ai voulu sortir du système scolaire afin de découvrir des choses que celui-ci ne pouvait pas m’apporter. Je voulais me rendre utile aux autres, m’engager dans un projet positif et pédagogique. Cette mission m’a tout de suite intéressée, puisqu’il s’agit de passer par la pratique sportive pour apprendre la langue française à des enfants. Je pense que le sport peut rendre l’apprentissage plus ludique, plus intéressant et transmettre des connaissances linguistiques et culturelles à des enfants d’une autre culture m’a rapidement conquis.
De plus, partir à l’étranger est une opportunité qu’il fallait que je saisisse afin de me confronter à une nouvelle culture, de nouvelles traditions, être loin de mes repères et comprendre ce qui se passe ailleurs. Je cherchais aussi à travers cette expérience d’immersion, des rencontres avec des personnes éloignés de mes schémas culturels pour apprendre à mieux me connaître.
► Comment vois-tu ton statut de volontaire en mission de Service Civique ? Quelles valeurs incarnes-tu ?
Cette mission me permet de me sentir autonome et responsable d’un projet réel et concret. C’est, en effet, très enrichissant d’être totalement libre et maître de ce que nous proposons aux enfants. Il faut réfléchir à de nouvelles idées, réajuster lorsqu’une activité n’a pas fonctionné, être à l’écoute des intérêts des élèves, collaborer avec des enseignants… Des tâches diverses qui font que je ne m’ennuie jamais !
Voir les enfants et les adolescents progresser lorsqu’ils communiquent en français, retenir des notions dont nous leur avions parlé, créer des liens, partager des moments de vie, découvrir leurs traditions… Tout cela fait que je me sens à ma place et utile dans cette mission.
Ce statut de volontaire est avant tout un engagement personnel et professionnel. Je pense qu’il est important de respecter ce pour quoi je me suis engagée tout au long de ma mission en essayant de réaliser le mieux possible les activités. J’essaye d’incarner les valeurs du partage, du vivre ensemble et de l’ouverture d’esprit. Je tente de transmettre aux enfants le goût de la découverte d’ailleurs, d’autres pays.
► Si tu devais parler du Service Civique à un ami que dirais-tu ?
Si je devais parler du Service Civique à un ami, je lui dirais que c’est une opportunité de découvertes, de rencontres, d’échanges, de prises de consciences de son identité et simultanément une expérience qui conduit vers davantage de maturité.
Je lui dirais aussi que la réalisation d’une mission permet de se responsabiliser, apprendre à s’adapter à un nouvel environnement ou gérer des situations imprévues par exemple. Le Service Civique, c’est également apprendre sur soi et apprendre des autres.